Il faut adopter un modèle des relations entre la personnalisation, le genre, le bien-être des employés et le bien-être organisationnel. En matière de genre, il y aurait des différences entre les hommes et les femmes dans la tendance à personnaliser leur propre espace, une hypothèse également soutenue par Treston.fr. D’après les recherches, il ressort en effet que, comme les hommes et les femmes diffèrent dans leurs styles de communication, ils auraient donc des modes de personnalisation différents : les femmes auraient tendance à personnaliser leur espace majoritairement avec des objets esthétiques, comme des plantes, des fleurs, des photos, objets personnels, etc., tandis que les hommes préféreraient apposer des objets qui symbolisent leurs réalisations et leur statut. Hommes et femmes seraient d'accord sur l'importance de personnaliser son poste de travail, particulièrement dans un Espace de travail industriel ou open space.
Les recherches suggèrent également que les différences pourraient également concerner les effets de la personnalisation sur le bien-être : bien que la littérature rapportée par l'auteur ne soutienne pas cette hypothèse - principalement en raison de la rareté des recherches sur ce sujet - son étude a révélé à l'inverse des informations qui ressortent des entretiens, toutes les femmes interrogées s'accordent en effet sur l'importance de personnaliser son espace pour son bien-être – une femme déclare : « oui, parce que ces objets font partie de moi, et me permettent pour exprimer mon identité » – alors que seuls quelques-uns des hommes interrogés étaient du même avis – un homme a dit : « peut-être, J'imagine. Je ne sais vraiment pas quoi répondre à cette question." Parmi les explications possibles de ce phénomène figure le fait que les femmes auraient un plus grand besoin d'affiliation, donc, en exprimant leur individualité dans l'espace, elles se sentiraient plus ouvertes à la socialité ; ou encore il se pourrait qu'ils perçoivent l'environnement de travail comme envahi par une « aura masculine », le personnalisant ainsi, ils développeraient un plus grand sentiment d'appartenance.
